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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 09:44

Le 30 juin 2011, Rémy REBEYROTTE interviendra aux Assises Nationales du Foncier à Lille où Autun sera citée en exemple pour avoir eu le courage de mettre en place le dispositif Borloo permettant de lutter contre la rétention foncière, doublé, pour ce qui concerne Autun, par un phénomène de concentration foncière. Dix propriétaires détenaient 60 % du foncier disponible, et même 80 % du foncier privé disponible.

 

Voici l’article qui, dans ce cadre, est consacré à l’initiative autunoise.

 

« Notre commune de 17000 habitants doit faire face à une problématique importante : l’incapacité pour les jeunes ménages de devenir propriétaire en raison des prix du foncier. Le prix au m² avoisine les 60 euros, alors que la moyenne bourguignonne se situe aux alentours de 32 euros. Les mesures prises jusqu’alors (mise en vente de certains terrains communaux, révision du PLU pour rendre de nouveaux terrains constructibles) n’ont pas suffi. Une étude approfondie nous a appris que 80% du foncier privé disponible (environ 13 hectares) était aux mains d’une dizaine de propriétaires qui, souvent pour des raisons spéculatives, refusaient de vendre et préféraient d’ailleurs louer leurs terres aux agriculteurs à des prix élevés.

 

Pour faire face à ce phénomène de rétention foncière doublé d’un phénomène de concentration foncière, nous avons décidé de mettre en pratique le « dispositif Borloo » : en l’occurrence, l’application dès 2010 d’une taxe de 40 centimes par m² de terrain non bâti (exception faite des terres agricoles et à usage économique ainsi que des premiers 1000 m² non imposables), ramenés à 10 centimes pour 2011.

 

Nous avons alors subi la foudre de ces propriétaires, mais nous n’avons pas reculé car nous ne pouvions pas cautionner l’étouffement de la ville au profit de quelques rentiers. Un an plus tard, force est de constater que les résultats nous ont donné raison. Les prix tendent à revenir à un niveau plus satisfaisant et surtout les transactions se sont multipliées. 15% du foncier (2 ha) a changé de main (du privé au privé) pendant que la commune est en voie d’acquisition de 3 ha afin de lancer des programmes d’habitat. L’objectif est de proposer, à court et moyen terme, des terrains de qualité à moins de 30 euros le m². Enfin, sur demande des propriétaires, 5 hectares vont redevenir des terrains non constructibles et vont retrouver leur fonction agricole originelle. Les baux de location seront plus longs et moins coûteux, à la grande satisfaction des exploitants, pourtant très attachés à la notion de propriété terrienne. Nous envisageons d’ailleurs de suspendre cette taxe dès 2012 mais n’hésiterons pas à la réinstaurer en cas de nécessité. Cet exemple démontre que l’action politique peut porter ses fruits. Une quarantaine de communes nous ont, d’ailleurs, déjà sollicités pour profiter de notre expérience. »  

 

Maire de la commune d’Autun, Rémy Rebeyrotte est également Président de la communauté de communes de l’Autunois et Conseiller Général de Saône et Loire.

 

Rappelons que les propriétaires qui, sur le conseil du Député UMP Droite Populaire Christian VANEESTE, avaient saisi le Conseil d’Etat d’une question préalable de constitutionnalité (QPC), ont été déboutés.

 

La Ville était donc complètement dans ses droits, compte tenu de la situation rencontrée.

 

Rappelons aussi que, pour l’instant, les auteurs d’une séquestration des élus municipaux à l’occasion de l’ajustement de la taxe au Conseil Municipal du mois de septembre dernier, n’ont fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire, malgré les plaintes déposées.

 

 

AUTUN, le 6 juin 2011

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 17:33

Droit de réponse suite à l'article du Journal de Saône-et Loire

paru dans l'édition du 1er juin 2011 et intitulé "Impasse des Saumons"

 

 

 

 

Un nouveau président, hélas, inconséquent !

 

 

M. Granado, comme beaucoup de personnes sont entrain de s'en apercevoir, est un président inconséquent.

 

La ville d'Autun se bat, au côté des pêcheurs autunois, pour conserver une retenue d'eau à St Andoche afin d'éviter qu'à cette entrée de ville si fréquentée, la rivière ne se transforme en un ru quasi inexistant en période sèche et qu'elle puisse continuer à faire la joie des pêcheurs, mais aussi des promeneurs et des riverains, tout en régulant les crues en période de hautes eaux.

 

Nous continuerons à nous battre en ce sens, tout en proposant une solution pour la remontée du poisson, avec une solution pour la remontée du poisson, avec une petite "rivière artificielle" aujourd'hui à l'étude puisque les organismes d'Etat s'opposent curieusement à une passe à poissons et souhaitent l'arasement pur et simple du barrage.

 

M. Granado s'impatiente ... Il suffirait d'accepter l'arasement du barrage pour que tout aille très vite : est-ce que c'est ce que souhaite M. Granado ? Qu'il le dise !

 

AUTUN, le 2 juin 2011

 

Roger VERNAY

Adjoint au Maire d'Autun

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 16:31

Vendredi 15 avril 2011

_____________

 

 

Je veux dédier cette inauguration à trois jeunes motards qui, en trois jours, les 7, 8 et 9 avril derniers, ont trouvé la mort sur les routes de Saône-et-Loire : Nicolas, 28 ans à Gourdon, Anthony, 21 ans, à Saint-Marcelin-de-Cray, et Francis, 22 ans, au Mont Saint-Vincent. Dire à leur famille que nous partageons leur douleur et dire, au nom de tous, que nous pensons qu’il n’y a pas de fatalité.

 

Rappelons aux jeunes et aux moins jeunes que la vie, une vie, est un bien précieux et se respecte.

 

Respecter sa propre vie, c’est ne pas prendre des risques démesurés, c’est faire attention à la vitesse, c’est adapter toujours son comportement. Respecter la vie des autres, je le dis ici pour les conducteurs d’automobiles, d’utilitaires, de poids lourds, c’est respecter le motard, faire attention à sa fragilité : là encore, adapter ses comportements.

 

L’arrivée des beaux jours est toujours propice à chevaucher sa moto, mais aussi hélas à oublier les consignes et la prudence élémentaire qui ont été rappelées précédemment. Pour que les beaux jours riment avec belle vie et non pas avec mort au premier virage ou à la première perte de contrôle, prenons conscience de notre fragilité et de la fragilité de la vie.

 

(…)

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:15
Communique de Monsieur Roger VERNAY, Adjoint au Maire
chargé de la sécurité, de la vie quotidienne, de la vie des quartiers et de la vie associative

__________

 

 

Vandalisme sur les biens communaux en 2010 :

baisse sur les bâtiments et patrimoine de la Ville,

hausse sur le mobilier urbain (candélabres et feux tricolores)

 

 

Les préjudices subis sur les bâtiments communaux sont fortement en baisse en 2010 : ils sont estimés à 9.202 € à la charge de la collectivité, contre 16.404 € en 2009.

 

Par contre, on constate une forte augmentation des préjudices portant sur les candélabres et feux tricolores, puisqu’ils s’élèvent pour l’année 2010 à 26.446 € contre 15.142 € en 2008, ce qui représente une forte progression et concerne l’ensemble des quartiers de la ville. Ils sont liés à des accidents dans lesquels les comportements des conducteurs sont toujours en cause, notamment excès de vitesse et perte de contrôle. Ils concernent également des dégradations volontaires, notamment de nuit.

 

Rappelons que, dans tous les cas, dégradations sur bâtiments, comme dégradations sur la voie publique, la Ville procède à un dépôt de plainte pour retrouver les auteurs et faire jouer les assurances.

 

AUTUN, le 8 février 2011

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 19:35

COMMUNIQUE de Monsieur Bernard DECHAUME,

Adjoint au Maire d’Autun

Président du Groupe et de l’Association des Elus Majoritaires de l’Autunois

___________

 

A propos du prochain Conseil Municipal,

 

RASSEMBLEMENT AUTUN – SAINT-PANTALEON :

L’OPPOSITION AU PIED DU MUR.

 

C’est au pied du mur que l’on voit le maçon, celui qui sait construire. Il est temps, pour notre opposition, de construire plutôt que de démolir.

 

L’opposition, en la personne de Monsieur Perrut, a affirmé à deux reprises qu’elle rejoindrait « tôt ou tard la position de la Majorité en faveur du rassemblement d’Autun – Saint-Pantaléon », mais qu’elle s’opposait à la procédure adoptée, c’est-à-dire à la consultation de la population, et attendait la nouvelle Loi annoncée.

 

La nouvelle Loi est maintenant là. C’est la Loi du 16 décembre 2010, votée par le Parlement, portant réforme des collectivités territoriales. Par son article 25 I, elle facilite les procédures de regroupement de communes : « Le représentant de l’Etat dans le département peut prononcer la suppression de la ou des communes associées lorsqu’il a été saisi d’une demande à cet effet, soit par délibération à la majorité des deux tiers des membres du Conseil Municipal, soit par le tiers des électeurs inscrits de la commune ou de la portion de territoire en question après accomplissement des formalités prévues aux articles L.2112-2 et L.2112-3 ».

 

Lors du prochain Conseil Municipal, l’opposition devra dire si elle vote ou non en faveur du rassemblement d’Autun – Saint-Pantaléon pour saisir directement le nouveau Préfet de Saône-et-Loire de la question. Nous serons fixés sur ses intentions, donc sur celle du Député de la Circonscription, qui dirigeait leur équipe en 2008, donc sur celle du candidat de l’UMP à l’occasion des prochaines cantonales. Dans la vie, on ne peut pas toujours se défausser !

 

AUTUN, le 2 février 2011

 

  

Bernard DECHAUME

Adjoint au Maire d’Autun

Président de l’Association des Elus Majoritaires de l’Autunois

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 14:19

Extraits du discours

de Monsieur Rémy REBEYROTTE, Maire d'Autun,

lors du Repas offert aux Anciens de la Commune

le dimanche 23 janvier 2011

___________

 

 

(…)

 

« Depuis quatre ans, je vous accueille en toute sécurité à l’Eduen, ce qui n’était plus le cas à l’Hexagone.

 

Parlons justement sécurité, sécurité des biens et des personnes.

 

On pense naturellement d’abord police et justice, au moment où nous déplorons un nombre important de cambriolages, notamment sur les bâtiments professionnels, industriels ou commerciaux. La Ville a fait son travail en construisant, dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé, une nouvelle gendarmerie. Souhaitons que le Gouvernement conserve les moyens humains et techniques qui sont tout juste suffisants pour un territoire comme le nôtre, Gouvernement qui par ailleurs a fait disparaître nos tribunaux.

 

On pense aussi secours et donc Sapeurs-Pompiers. Là encore, après divers rebondissements, le SDIS, c’est-à-dire en fait le Département de Saône-et-Loire, fait ce qu’il faut en nous dotant d’une nouvelle caserne, d’un nouvel outil. La grue que vous avez vue en entrant est celle de la future caserne des Pompiers de l’Autunois, du Centre Charles Echavidre. Pourvu que le Département ait aussi les moyens de conserver les effectifs en hommes et en moyens !

 

Mais il faut aussi penser services de soins, services sanitaires de proximité. Là encore, les initiatives au plan local n’ont pas manqué, avec la construction du nouvel hôpital, le rapprochement hôpital-clinique, et l’arrivée du nouveau scanner. Nous bénéficions d’outils aujourd’hui remarquables servis par des professionnels et des équipes qui ne le sont pas moins, pour une ville et un territoire comme les nôtres.

 

Le 28 janvier, auront lieu ici, à l’Eduen, les Assises de la Santé rassemblant de très nombreux Elus et Professionnels de santé, de Saône-et-Loire, mais aussi de la Nièvre et de la Côte d’Or, dont le bassin de vie est tourné vers Autun. Avec l’Association pour la Promotion de la Santé en Autunois-Morvan (APSAM), que préside Evelyne Combier, nous allons réaffirmer notre attachement à la reconnaissance définitive d’un territoire de santé de proximité sur l’Autunois-Morvan, c’est-à-dire sur les trois départements. Nous allons réaffirmer notre attachement au maintien d’une qualité des soins aussi bien hospitaliers qu’ambulatoires, en portant les diagnostics nécessaires mais aussi en réfléchissant sur les moyens et les coopérations qui devront être mis en œuvre. Nous allons nous engager résolument pour être partenaires du futur Contrat Local de Santé.

 

Ces Assises, organisées par la CCA, sont mises en œuvre par l’AGA, l’Association du Grand Autunois, qui, depuis deux ans, rassemble des Elus de Saône-et-Loire, de Côte d’Or et de la Nièvre autour de ces questions. L’AGA trouve ici sa justification et tout son sens.

 

Pas plus tard que ce matin, j’ai été interrogé sur la présence d’ophtalmologues sur Autun. Voilà un des sujets, parmi d’autres, qui va retenir notre attention ; comme celui des gardes des pharmacies le week-end, sur lequel France 3 m’a interrogé ce matin. Sur ce sujet, si nous n’obtenons aucune avancée dans les semaines et mois qui viennent, nous mobiliserons fortement la population autour d’une pétition. Vous serez naturellement sollicités. Nous en avons assez d’attendre, les réunions se succédant aux réunions, les engagements aux engagements, avec une stérilité accablante.

 

De même, et je m’adresse à Monsieur Perrut, qui est dans la salle, nous connaissons les difficultés que traverse aujourd’hui l’ensemble des structures de maintien à domicile, soumises depuis 2005 à la concurrence et à la rareté de plus en plus grande de moyens. Là encore, nous serons à vos côtés, aux côtés de l’ASSAD, aux côtés des besoins de la population. C’est un enjeu important pour nous pour faire face à la dépendance, en attendant les textes sur le 5ème risque qui se font attendre ; c’est aussi un enjeu important en terme d’emploi pour un territoire comme le nôtre.

 

(…)

 

Ce matin, j’aurais pu plus globalement, comme je l’ai fait dans « Autun Vue du ciel », et donc dans la dernière Gazette, vous parler du maintien des services publics. Car, en matière de sécurité, l’un ne va pas sans l’autre, contrairement à ce que l’on peut bien nous raconter. La sécurité est d’ailleurs une fonction régalienne de l’Etat, une mission essentielle du Gouvernement de la France. Or, pour parodier une phrase célèbre : « Il n’est de sécurité que d’Hommes ». Les moyens humains sont essentiels aux côtés des moyens matériels : en la matière, nous n’avons pas chômé puisqu’en dix ans, se seront construits sur notre territoire des projets longtemps attendus : un nouvel hôpital, une nouvelle caserne de gendarmerie, et maintenant une nouvelle caserne des pompiers. On ne peut réduire les moyens et assurer la sécurité.

 

(…)

 

Permettez-moi, une nouvelle fois, de rappeler cette phrase de Jean Jaurès : « Le service public est notre bien commun ; au-delà, c’est le seul patrimoine de ceux qui n’ont rien ou peu de choses ». Il faut que le Gouvernement cesse d’accroître les inégalités et donc les injustices entre les territoires de notre pays. »

 

(…)

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 13:56

AUTUN : une ville à taille humaine pour toutes les générations.

 

C’est un combat au quotidien que de maintenir dans nos petites villes une présence forte des services publics et des services au public.

 

C’est un combat difficile, mais c’est un enjeu majeur puisqu’il en va de l’attractivité et du développement de tout un territoire. Il en va aussi des chances de s’y maintenir et de la mixité de la population. Car, comme l’écrivait Jean Jaurès : « le service public est notre bien commun, mais au-delà, il est le patrimoine de ceux qui n’ont rien ou peu de choses ». Il en va donc du maintien du lien social, de la démocratie et de la République.

 

Mesurons notre chance : malgré les grandes difficultés du moment, accentuées par un mouvement qui, depuis plus de vingt ans, voue aux gémonies le service public qui serait moins performant que l’offre privée, malgré tout cela, nous conservons ici un bon niveau de présence des services publics et des services au public : maternité, hôpital et clinique, médecins, même si, sur cette question de la démographie médicale, des mesures urgentes devront être prises au plan national, services de la petite enfance, services paramédicaux, offre commerciale, nouvelle gendarmerie et nouvelle caserne des pompiers pour notre sécurité, activités et équipements sportifs et culturels, richesse de la vie associative, des clubs et des amicales, offre scolaire diversifiée au moins jusqu’au baccalauréat, et de plus en plus au-delà, pôles de formation professionnelle, écoles d’apprentissage des arts, base de loisirs et arrivée prochaine d’un dancing, richesse et variété des animations et d’un patrimoine exceptionnel, services cohérents de maintien à domicile et établissements d’accueil pour nos anciens, services sociaux, amélioration du transport en commun et du transport à la demande au sein du territoire, même si les liens avec les autres territoires restent une difficulté, accès aux nouvelles technologies et arrivée programmée du haut débit puis du très haut débit, services quotidiens en matière d’eau potable, d’assainissement, de déchets, de voirie, etc.

 

Bref, il faut mesurer la chance qui est la nôtre dans une ville où par ailleurs, « perle de culture dans un écrin de verdure », il faut cinq minutes à pied tout au plus pour passer de l’urbain au rural, pour passer du grand bol d’air aux services au public.

 

Nombre d’Autunois, quelles que soient les époques, ont un rapport ambigu avec leur ville : successivement, ou tout à la fois, ils la critiquent sévèrement et ne peuvent s’en passer, ils en disent du mal, mais reviennent toujours, heureux de retrouver l’ombre tutélaire de la flèche de Saint-Lazare, finalement un peu comme ces vieux couples qui ne voient chez l’autre que les défauts mais qui l’aiment profondément.

 

Soyons davantage les uns et les autres porteurs des atouts de notre ville, de sa richesse, de ses attraits, de ses services, qui font que beaucoup de nos visiteurs tombent sous le charme d’Autun, avant de s’y installer : ce sont souvent les nouveaux arrivants qui nous rappellent combien 

nous avons la chance d’avoir ici le mode de vie qui est le nôtre.

 

Plus pacifiquement qu’Auguste, je voudrais finir par où j’ai commencé : car, en rappelant que le maintien de notre mode de vie et de nos services publics est un combat, je nous invite collectivement à continuer à nous mobiliser pour défendre nos services et notre mode de vie, et, pour ce qui nous concerne localement, à continuer à investir dans la modernisation de nos espaces, équipements et moyens publics. En la matière, et compte tenu des difficultés actuelles, tout retard est préjudiciable. La montée de l’intercommunalité est un levier exceptionnel pour permettre à notre territoire, rassemblé, de rester dans la course, de rester attractif et de préparer son avenir et l’avenir de nos enfants.

 

 

Rémy REBEYROTTE

Maire d’Autun

Vice-Président du Conseil Général

Président de la Communauté de Communes

de l’Autunois

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:51

Maternité d’Autun : un service qui va loin.

 

J’ai demandé au Service d’Etat-Civil de regarder où sont domiciliés les parents dont les enfants sont nés à la maternité d’Autun en 2010 :

 

Sur 328 naissances :

 

-       95 concernent des parents domiciliés sur l’agglomération d’Autun – Saint-Pantaléon ;

 

-       233 concernent des parents habitant hors de l’agglomération (autres communes de Saône-et-Loire, mais aussi, en grand nombre, des communes de la Nièvre et de la Côte d’Or).

 

Je pense que ces chiffres parlent d’eux-mêmes et légitiment à eux seuls des Assises de la Santé organisées dans le cadre de l’Association du Grand Autunois, c’est-à-dire associant les Elus et les Professionnels, non seulement d’Autun et de la Saône-et-Loire, mais aussi de la Nièvre et de la Côte d’Or. Ces Assises auront lieu le 28 janvier prochain.

 

 

 

 

 

 

Rémy REBEYROTTE

Maire d'Autun

Vice-Président du Conseil Général

Président de la Communauté

de Communes de l’Autunois

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 11:56

AUTUN 2 étoiles.

 

Depuis dix ans, l’Agence Française de Notation, en partenariat avec le magazine Challenge, publie chaque année la situation financière des communes de plus de 10.000 habitants.

 

L’étude porte sur cinq critères : équilibre réel, solvabilité, endettement, réalisations, fiscalité.

 

Le palmarès 2011 porte sur les chiffres 2009.

 

La Ville d’Autun reste à deux étoiles, ce qui correspond à une note entre 13 et 16, comme Beaune ou Le Creusot. En Bourgogne, aucune ville n’a trois étoiles. 9 sur 14 sont dans notre catégorie.

 

En France, seulement 363 villes ont deux étoiles ou plus, sur 873 communes de plus de 10.000 habitants.

 

Ce résultat n’est pas un satisfecit mais un challenge à relever : faire encore mieux et continuer une gestion saine au service de la modernisation de nos espaces, équipements et services publics, de l’attractivité de l’Agglomération et de la population dans son ensemble.

 

AUTUN, le 10 janvier 2011

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 14:45

- VŒUX AUX ACTEURS DE LA VIE LOCALE

 

Vendredi 7 janvier 2011 – 18 heures

Parc des Expositions L'Eduen

 

EXTRAITS de l’allocution de M. Rémy REBEYROTTE,

Maire d’Autun, Vice-Président du Conseil Général,

Président de la Communauté de Communes de l’Autunois.

___________

 

 

Cette année, mes vœux seront sous le signe du développement durable, au moment où s’ouvre un nouveau cycle pour notre Agenda 21 (Forum).

 

Le développement durable n’est pas un concept nouveau :

« Nous n’héritons pas de la terre : nous l’empruntons à nos enfants », écrivait Antoine de Saint Exupéry. Mais le développement durable s’impose aujourd’hui comme un choix de société primordial : préserver, renforcer les chances des générations futures, dans tous les domaines environnementaux, économiques et sociaux (…).

 

« Penser globalement, agir localement » - penser oui, mais surtout agir, agir (…).

 

Ä Quelques exemples en cours :

 

L’appartement témoin de Saint-Pantaléon et la Rénovation Urbaine.

 

Le Pôle Formation sur les nouveaux métiers du bâtiment.

 

La filière-bois, avec la scierie mais aussi une nouvelle menuiserie industrielle … : le bois plutôt que le plastique dans nos jardins, y compris le futur Parc Résidentiel de Loisirs.

 

Sur la valorisation des déchets, un grand travail est en route pour que les déchets bois, textile, plastiques, ou verts deviennent les futurs produits de demain. Une part de notre développement passe par le recyclage et les nouveaux matériaux, dans l’industrie mais aussi pour l’agriculture.

 

La réduction des déchets à la source : avec l’exemple de l’eau potable (SMEMAC), l’Eautunoise (0,2 centimes d’euros le litre contre 2 euros pour une bouteille plastique d’eau (coûts privés et coûts collectifs).

 

Dans tous les secteurs, agricole, industriel, professions libérales, commercial, services publics, il faut changer nos comportements, intégrer cette nouvelle donne environnementale, économique et sociale (…).

 

Des applications dans nos collectivités :

chaufferie urbaine (ISO 14001) et projet d’une nouvelle chaufferie pour compléter, aller plus loin ;

réduction de moitié de la consommation de papier grâce à la dématérialisation ou la carte achat. Pour aller plus loin, nous travaillons sur le très haut débit (Jean-Baptiste Pierre) avec le Département : il s’agit de changer nos habitudes ;

Autun, commune forestière : l’acquisition de Montmain avec AME (Groupe Forestier) et le Conservatoire des Sites Naturels) : c’est de plus un bon placement ;

intégration des filières courtes de qualité dans la restauration collective et des produits bio ;

diminution de 30 % de nos dépenses sur l’éclairage public, sur l’eau du centre nautique, sur nos bâtiments, avec des objectifs très ambitieux à l’horizon 2020 ;

développement du transport alternatif, là aussi sous l’impulsion de Jean-Baptiste Pierre : TAD, TEA, et les liaisons douces (Bellevue où il y aura plus de commerces) ;

aménagement de Pont l’Evêque en Parc de Loisirs des Portes du Morvan ;

nouveau Plan Local d’Urbanisme avec une forte dimension environnementale.

 

De plus en plus, nos aides et soutiens aux projets et aux investissements seront conditionnés aux objectifs du développement durable (…).

 

Mais tout cela n’a de sens que si ce développement est partagé, attractif sur la population et une population nouvelle : c’est sa dimension sociale.

 

Il faut que les familles puissent demeurer, s’établir, trouver des logements de qualité. Une ville ne peut rien faire sans ses entreprises, ses porteurs de projets ; elle ne peut rien faire sans des propriétaires privés qui, à la rente, privilégient la qualité, le bon rapport qualité-prix, la libération de terrains constructibles, pour que les jeunes, nos jeunes, s’installent, fassent ici leur projet de vie s’ils le souhaitent. « Oui, nous n’héritons pas de la terre, nous l’empruntons à nos enfants » : encore faut-il qu’ils puissent s’y maintenir. C’était une demande forte des Assises de l’Economie de décembre 2009, au côté du maintien d’un bon niveau de services publics et au public. Quelque chose me dit que, sur cet enjeu, les lignes devraient bouger dès 2011 : nouveaux terrains disponibles à prix convenable, nouveaux logements rénovés (PRU), nouveaux secteurs pavillonnaires, etc. (…).

 

D’autres projets ont aussi cette dimension sociale, celle du partage :

l’appartement témoin pour lutter contre la précarité énergétique ;

 

le lancement en 2011 du nouveau centre social Saint-Andoche, le nouvel accueil de jour pour les jeunes handicapés porté par l’Association des Papillons Blancs, l’accueil de jour pour les personnes sans abri, et le boulodrome, véritable lieu de vie sociale et d’échanges ;

 

le projet de la future maison de la petite enfance et de la bibliothèque-médiathèque, tous deux communautaires ;

 

la rénovation à l’étude de Saint-Roch et du Musée Rolin, sur le futur contrat Etat-Région, à partir de 2015 ;

 

l’accueil de nouvelles populations et le développement du télétravail (…).

 

Tous ces investissements contribuent à l’échange, au partage, à la qualité de vie, à l’attractivité du territoire, comme le futur Schéma de développement touristique de l’Office du Tourisme pour l’accueil de nos visiteurs. Nos vies, c’est aussi le sport, les loisirs, la culture, cela nécessite une lutte permanente pour que le service public reste et se développe et pour que toute la population puisse accéder et participer, pour que l’égalité des droits et des chances ne soit pas que des mots : merci au CIAS, au secteur de la jeunesse, des personnes âgées, du handicap, qui fait que personne ne soit oublié (…).

 

Et puis, il y a la sécurité. Il n’y a pas que la sécurité des biens et des personnes, mais elle est essentielle (nouvelle caserne de gendarmerie et nouvelle caserne de pompiers (Centre Charles Echavidre). Ou plutôt, concernant la sécurité des personnes, il n’y a pas que les forces de police et de maintien de l’ordre : il y a la sécurité économique, financière et sociale au travers de nouvelles entreprises, de nouvelles zones, du maintien de l’emploi : je ne veux surtout pas rentrer dans le débat sécurité publique / sécurité de l’emploi. Il faut les deux et lutter  contre les précarités ; mais il y a aussi la sécurité sanitaire (nouvel hôpital et importance du futur territoire de santé de proximité) (…).

 

Mais, en ces domaines, comme dans beaucoup d’autres, le sport, la culture, la formation ; le Souvenir et la reconnaissance, la protection animale et tant d’autres. Je n’oublie pas un partenaire essentiel : le monde associatif, sa vitalité, ce qu’il apporte à la participation des citoyens (démocratie participative / démocratie associative), son école de formation à la citoyenneté (CLJ). Merci infiniment de faire vivre, et de quelle manière, cette réalité sur Autun particulièrement dans ces moments difficiles au plan économique et financier pour notre pays à 2008, 2009, 2010 ont été des années d’efforts importants sur les subventions comme pour les services. Cela a permis, malgré les diminutions de recettes (TP) et de dotations de l’Etat et des partenaires publics (par ricochet), à Autun, de conserver ses deux  étoiles (Agence Nationale de Notation – Magazine Challenge : 8 communes sur 14 en Bourgogne, 360 communes sur 873 en France), et à la CCA de conserver son classement dans les communautés de communes les mieux gérées de sa strate (…).

 

En 2011, nous ferons une pause : vous retrouverez, en enveloppe globale, le même niveau de subvention qu’en 2010, là où sur d’autres territoires la réalité sera toute autre ; car, ici, nous avons anticipé, sans faire des coupes sombres. Cela dit, encore beaucoup d’incertitudes pèseront sur nos ressources : transition liée à la TP, réforme territoriale, dont l’un des sens est le renforcement des ensembles et de l’intercommunalité (…).

 

Sur le terrain, la réforme vise à :

 

faciliter le regroupement des communes, l’unité des agglomérations ;

obliger les communes isolées à rejoindre l’intercommunalité ;

favoriser le regroupement des intercommunalités, notamment au niveau des pays dont l’avenir est plus incertain.

 

Aussi, l’année 2011 sera déterminante sur la stratégie à mettre en œuvre et nous avons décidé, les cinq présidents de Communautés de Communes de l’Autunois-Morvan, d’étudier ensemble, avec le Pays, les futurs contours de l’intercommunalité en Autunois-Morvan, pour ne pas laisser l’Etat et le Département être les seuls acteurs : nous voulons être acteurs, pas spectateurs. Nous associerons l’AGA et donc nos collègues de la Nièvre et de la Côte d’Or.

 

Car, plus que jamais, l’heure est aux coopérations, aux mutualisations, au travail en commun :

avec nos collègues de Nièvre et de Côte d’Or, comme nous montre l’exemple du futur territoire sanitaire de proximité ;

avec le Chalonnais et la CCM, pour l’économie (APRA et Société de Développement Val de Bourgogne), pour la future agence d’urbanisme, pour le SCOT, pour la Culture, etc.

Nous ne pouvons plus rester isolés, même à Saint-Pantaléon. Je suis de Saint-Pantaléon.

 

2012 : nos communes ne feront pas de nouveaux transferts vers l’intercommunalité, comme en 2011 (écoles de musique, de dessin, de voile, fourrière animale, SDIS, écoles, PNRM, etc.).

 

Car 2011 sera une année où nous allons participer à la réflexion, parfaire les transferts réalisés, porter nos projets sur les fonts baptismaux : bref, nous aurons beaucoup de pain sur la planche, comme vous tous (…).

 

« Le vieux, la crise, le neuf », écrivait Gramsci Il nous faut bâtir résolument le neuf pour parfaire nos chances, nos atouts. Nous aurons l’occasion d’en discuter dans nos rendez-vous habituels auxquels il faudra ajouter cette année Balthus et le tympan, une manche du championnat de France D2 de Triathlon, et la finale de la Coupe de France des Rallyes automobiles en octobre (…).

 

Avant tout cela, tous mes vœux pour 2011 (…).

 

Merci.

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