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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 17:32

Il est des grandes aventures industrielles ce qu’il est des grandes épopées. Elles conjuguent de profondes réalités et une part de légende et chacun de ceux qui ont vécu ces moments incroyables, rappelle leurs souvenirs, narre leurs anecdotes, glorifie et enjolive ce qui est une part de sa jeunesse.

 

J’en sais quelque chose puisque je suis issu d’une famille DIM. Dans ma fratrie, « tout le monde a été, est ou sera DIM », pour reprendre une formule célèbre, salarié, stagiaire, ou étudiant - travailleur saisonnier.

 

En l’occurrence, tous les témoins le disent, Madame, combien votre mari était un travailleur acharné et un homme juste, humain, au plus près de ses Hommes et de ses équipes. Il laisse à ceux qui l’ont connu un souvenir impérissable. Six métiers à tisser quand il s’installe ici-même à Sainte-Marie et deux ouvriers. Puis les locaux de la rue Saint-Saulge, puis l’ancienne tannerie Philibert à Saint-Pancrace – mon père dirigeait alors l’entreprise Philibert et avait travaillé avec votre époux pour la reconversion des Tanneries –, puis la toute nouvelle usine de Saint-Andoche, usine étanche, une révolution, un outil de pointe, puis Saint-Pantaléon, puis la zone de Bellevue avec le C3D.

 

Bref, une aventure qui, de 2 ouvriers, passe à plus de 5.000, même si la nouvelle division internationale du travail tend à répartir l’emploi différemment. Mais l’entreprise ne joue pas que sur cette nouvelle division internationale du travail. Heureusement pour nous et pour elle, elle continue à innover et à investir dans des technologies nouvelles. Elle est en cela fidèle au travail et à la mémoire de votre époux. DIM ne serait plus DIM s’il n’y avait sa dimension « recherche et développement ». DIM aurait alors perdu son âme. L’Ame de DIM, ce sont l’innovation et les qualités de ses salariés, cadres et personnel, dirigeants et ouvriers.

 

Tout commença ici, dans cette école autunoise, avant de devenir le numéro 1 français et européen du sous-vêtement et le numéro 2 mondial : pour reprendre la célèbre devise de Jacques Cœur, « à cœur vaillant, rien d’impossible ».

 

Les élèves de Sainte-Marie ont travaillé depuis quelques jours autour de cette histoire de DIM et peut-être mieux compris pourquoi ils sont là, pourquoi ils apprennent, pourquoi ils s’éduquent, pourquoi ils se forment et pourquoi il faut aller de l’avant et innover ; et qui sait, l’une ou l’un d’entre eux sera peut-être le novateur du XXIème siècle, dans le domaine qu’il souhaite, en souhaitant naturellement qu’il développe son activité à AUTUN.

 

Je vous remercie de votre attention.

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