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Les temps sont difficiles et incertains.
La France s’est mise dans une situation difficile en ne prenant pas les mesures qu’imposait la situation : réduire les déficits publics, maîtriser la dette en faisant contribuer davantage les hauts-revenus, en répartissant équitablement les efforts, en diminuant les dépenses. Nous voici en mauvaise posture pour 2012.
La solidarité est donc plus que jamais nécessaire, indispensable, et d’abord entre nous. Que ces fêtes de fin d’année soient un moment d’amour partagé, de trêve dans les difficultés.
Oui, nous devons réduire la voilure, partager les efforts mais aussi, n’oubliez personne au bord du chemin.
Réduire les dépenses : à la Ville, nous le faisons, y compris dans les illuminations de Noël ou dans l’effort que nous avons demandé cette année à notre artificier dans la convention qui nous lie. En 2012, nous réaliserons 300.000 € d’économies supplémentaires pour ne pas augmenter les taux de la fiscalité ; continuer à nous désendetter et pour autant continuer à investir : poursuite du PRU, développement du PASA et de Bellevue, Maison de la Petite Enfance, Pôle d’Excellente communautaire, aménagement Pont l’Evêque, centre social et de vie à Saint-Andoche, etc.
Investir, c’est préparer l’avenir, diminuer nos coûts de fonctionnement, mieux gérer, mettre aux normes mais aussi immédiatement soutenir l’activité des entreprises locales et donc l’activité et l’emploi. Comme partout, nous en avons besoin, même si les entreprises de notre bassin restent dynamiques et porteuses de projets.
Alors, une trêve dans la rigueur du temps et avant peut-être de rejoindre Francis Lalanne qui se produit ce soir au Théâtre ou Matt Pokora qui sera à l’Eduen. Que cette trêve de fêtes de fin d’année soit pour nous tous, pour ceux qui vous sont chers, ceux qui souffrent, un moment privilégié, un moment de bonheur. Et par anticipation, pour vous, vos familles, vos proches, tous nos vœux pour 2012, tous nos vœux de solidarité pour 2012. En 2012, serrons les coudes et franchissons les montagnes.
